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Re: Un nouveau véhicule dans le Loiret

Posté : dim. 05 avr. 2015 - 11:39
par Helmut
Voilà, voilà,

Il faut dire que les Comanches sont en voie de disparition, et qu'aujourd'hui il en reste environ 10550.

Avant de balancer des photos comme ça, sans explication, je pense qu'il est bon de vous instruire.

Commençons par le début:

Il existe deux explications de l'origine du nom « Comanche », qui est une dégénération soit du terme ute « komants », qui signifie « ceux qui nous combattent toujours », soit de l'espagnol « camino ancho », signifiant « large piste ». Ils étaient également appelés « Paducah » par les premiers explorateurs français et américains[1], mais leur propre nom préféré est « Numunuh », signifiant « le Peuple ». Les Comanches parlent une langue uto-aztèque, parfois classifiée comme un dialecte shoshone.

Les Comanches ont émergé comme un groupe distinct peu avant 1700, lorsqu'ils se sont détachés des Shoshones vivant le long de la partie supérieure de la Platte River au Wyoming. Ceci coïncide avec leur acquisition du cheval, qui leur a permis une plus grande mobilité dans leur recherche de meilleurs terrains de chasse. Leur migration originelle les a menés vers les Grandes Plaines, d'où ils se déplacèrent vers le sud sur un territoire s'étendant de l'Arkansas River au centre du Texas. Pendant ce temps, leur population augmenta de manière importante grâce à l'abondance de bisons, une affluence de migrants shoshones, et l'adoption d'un nombre significatif de femmes et d'enfants faits prisonniers dans les groupes rivaux. Néanmoins, les Comanches n'ont jamais formé une entité tribale unie, et étaient divisés en une douzaine de groupes autonomes, qui partageaient les mêmes langue et culture, mais qui pourraient s'être battus entre eux aussi souvent qu'ils ont coopéré. Ces groupes étaient très souples, et se sont souvent unis et séparés, selon les circonstances.

Les indiens Pueblos avaient appris à monter le cheval, à l'utiliser comme source de nourriture ou comme marchandise d’échange avec les Indiens des Plaines. À la suite de la Révolte des Pueblos en 1680, les Utes deviennent maîtres dans l’art du commerce de chevaux, puis les Utes en s'alliant aux Comanches les initient à la culture équestre dans les années 1705, ces derniers les utilisant notamment comme attelage de leurs travois, pour faire la guerre et pour chasser le bison à cheval[2]. Le cheval a été un élément clé de l'émergence d'une culture comanche spécifique. On a même suggéré que c'est la recherche de nouvelles sources d'approvisionnement en chevaux parmi les colons mexicains du sud (plutôt que la recherche de nouveaux troupeaux de bisons) qui a d'abord mené les Comanches à se séparer des Shoshones. Les Comanches pourraient même avoir été le premier groupe amérindien des Plaines à complètement inclure le cheval dans leur culture, et ont peut-être aussi introduit le cheval auprès des autres peuples des Plaines. Vers le milieu du XIXe siècle, ils fournissaient des chevaux aux commerçants et aux colons français et américains, et ensuite aux migrants traversant leur territoire sur la route de la ruée vers l'or californien. Beaucoup de ces chevaux étaient volés, et les Comanches acquirent bientôt une réputation de formidables voleurs de chevaux et plus tard de bétail. Leurs victimes comprenaient les colons espagnols et américains, ainsi que les autres tribus des Plaines, ce qui menait souvent à la guerre. Ils étaient des adversaires redoutables, qui développèrent des stratégies complètes pour le combat à cheval avec des armes traditionnelles.

À une culture de chasse se succède ainsi une économie nomade pastorale qui allie la chasse à l'élevage et au commerce du cheval et de la peau de bison[3].

Les efforts pour déplacer les Comanches dans des réserves commencèrent à la fin des années 1860 avec le Traité de Medicine Lodge (1867), qui leur accordait des églises, des écoles et un revenu annuel en échange d'un vaste morceau de terrain dépassant les 160 000 km2. Le gouvernement promit d'arrêter les chasseurs de bisons qui décimaient les grands troupeaux des Plaines, à condition que les Comanches, avec les Apaches, les Kiowas, les Cheyennes et les Arapahos, s'installent dans une réserve de moins de 13 000 km2 de superficie. Pourtant, le gouvernement ne parvint pas à empêcher les chasseurs de bisons de massacrer les troupeaux, ce qui amena les Comanches, menés par Isa-Tai (White Eagle) à attaquer un groupe de chasseurs dans le Texas Panhandle lors de la Seconde bataille d'Adobe Walls (1874). L'attaque fut un désastre pour les Comanches, et l'armée fut appelée pour ramener les Comanches restants dans la réserve. En à peine dix ans, les bisons furent sur le point de s'éteindre, mettant fin au mode de vie des Comanches en tant que chasseurs. En 1875, le dernier groupe de Comanches libres, dirigé par un guerrier Quahadi nommé Quanah Parker, capitula et partit pour la réserve de fort Sill dans l'Oklahoma.

Entre-temps, le gouvernement négocia le Jerome Agreement (1892) avec les Comanches, les Kiowas et les Apaches, réduisant encore leur réserve à 1 940 km2 pour le prix de 308,88 dollars par kilomètre carré. Chaque tribu obtint un territoire correspondant à un lopin de terre de 0,6 km2 par membre de la tribu. En 1906, on accorde de nouveaux lopins de terre à tous les enfants nés après le Jerome Agreement, et la terre restante fut ouverte à l'installation des colons.

Les Comanches n'étaient pas préparés à la vie dans un système économique occidental moderne, et beaucoup perdirent ce qu'il restait de leur terre et de leurs possessions. Pendant la Seconde Guerre mondiale, beaucoup de Comanches quittèrent les réserves en Oklahoma à la recherche d'opportunités financières dans les villes de Californie et dans le sud-ouest. Aujourd'hui, ils font partie des peuples amérindiens les mieux éduqués des États-Unis. Près de la moitié de la population comanche habite toujours en Oklahoma, autour de la ville de Lawton. C'est le lieu du pow-wow annuel, lorsque les Comanches de tout le pays se réunissent pour célébrer leur héritage et leur culture.


Voilà,

Un peu de culture, ça fait pas de mal et pendant ce temps là, ça me laisse le temps de poster les photos :ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr:

Re: Un nouveau véhicule dans le Loiret

Posté : dim. 05 avr. 2015 - 11:51
par Helmut
La Jeep Comanche du Steph45
Comanche2.jpg
Comanche3.jpg
Comanche6.jpg
Comanche8.jpg
Comanche1.jpg
il faut dire que le Steph, nen est pas à son coups d'essai en matière de rénovation de Jeep.

A coups sûr, ce Comanche va être superbe :super: :super: :super: :super:

Re: Un nouveau véhicule dans le Loiret

Posté : dim. 05 avr. 2015 - 15:25
par steph45
Helmut-Trol a écrit :Voilà, voilà,

Il faut dire que les Comanches sont en voie de disparition, et qu'aujourd'hui il en reste environ 10550.

Avant de balancer des photos comme ça, sans explication, je pense qu'il est bon de vous instruire.

Commençons par le début:

Il existe deux explications de l'origine du nom « Comanche », qui est une dégénération soit du terme ute « komants », qui signifie « ceux qui nous combattent toujours », soit de l'espagnol « camino ancho », signifiant « large piste ». Ils étaient également appelés « Paducah » par les premiers explorateurs français et américains[1], mais leur propre nom préféré est « Numunuh », signifiant « le Peuple ». Les Comanches parlent une langue uto-aztèque, parfois classifiée comme un dialecte shoshone.

Les Comanches ont émergé comme un groupe distinct peu avant 1700, lorsqu'ils se sont détachés des Shoshones vivant le long de la partie supérieure de la Platte River au Wyoming. Ceci coïncide avec leur acquisition du cheval, qui leur a permis une plus grande mobilité dans leur recherche de meilleurs terrains de chasse. Leur migration originelle les a menés vers les Grandes Plaines, d'où ils se déplacèrent vers le sud sur un territoire s'étendant de l'Arkansas River au centre du Texas. Pendant ce temps, leur population augmenta de manière importante grâce à l'abondance de bisons, une affluence de migrants shoshones, et l'adoption d'un nombre significatif de femmes et d'enfants faits prisonniers dans les groupes rivaux. Néanmoins, les Comanches n'ont jamais formé une entité tribale unie, et étaient divisés en une douzaine de groupes autonomes, qui partageaient les mêmes langue et culture, mais qui pourraient s'être battus entre eux aussi souvent qu'ils ont coopéré. Ces groupes étaient très souples, et se sont souvent unis et séparés, selon les circonstances.

Les indiens Pueblos avaient appris à monter le cheval, à l'utiliser comme source de nourriture ou comme marchandise d’échange avec les Indiens des Plaines. À la suite de la Révolte des Pueblos en 1680, les Utes deviennent maîtres dans l’art du commerce de chevaux, puis les Utes en s'alliant aux Comanches les initient à la culture équestre dans les années 1705, ces derniers les utilisant notamment comme attelage de leurs travois, pour faire la guerre et pour chasser le bison à cheval[2]. Le cheval a été un élément clé de l'émergence d'une culture comanche spécifique. On a même suggéré que c'est la recherche de nouvelles sources d'approvisionnement en chevaux parmi les colons mexicains du sud (plutôt que la recherche de nouveaux troupeaux de bisons) qui a d'abord mené les Comanches à se séparer des Shoshones. Les Comanches pourraient même avoir été le premier groupe amérindien des Plaines à complètement inclure le cheval dans leur culture, et ont peut-être aussi introduit le cheval auprès des autres peuples des Plaines. Vers le milieu du XIXe siècle, ils fournissaient des chevaux aux commerçants et aux colons français et américains, et ensuite aux migrants traversant leur territoire sur la route de la ruée vers l'or californien. Beaucoup de ces chevaux étaient volés, et les Comanches acquirent bientôt une réputation de formidables voleurs de chevaux et plus tard de bétail. Leurs victimes comprenaient les colons espagnols et américains, ainsi que les autres tribus des Plaines, ce qui menait souvent à la guerre. Ils étaient des adversaires redoutables, qui développèrent des stratégies complètes pour le combat à cheval avec des armes traditionnelles.

À une culture de chasse se succède ainsi une économie nomade pastorale qui allie la chasse à l'élevage et au commerce du cheval et de la peau de bison[3].

Les efforts pour déplacer les Comanches dans des réserves commencèrent à la fin des années 1860 avec le Traité de Medicine Lodge (1867), qui leur accordait des églises, des écoles et un revenu annuel en échange d'un vaste morceau de terrain dépassant les 160 000 km2. Le gouvernement promit d'arrêter les chasseurs de bisons qui décimaient les grands troupeaux des Plaines, à condition que les Comanches, avec les Apaches, les Kiowas, les Cheyennes et les Arapahos, s'installent dans une réserve de moins de 13 000 km2 de superficie. Pourtant, le gouvernement ne parvint pas à empêcher les chasseurs de bisons de massacrer les troupeaux, ce qui amena les Comanches, menés par Isa-Tai (White Eagle) à attaquer un groupe de chasseurs dans le Texas Panhandle lors de la Seconde bataille d'Adobe Walls (1874). L'attaque fut un désastre pour les Comanches, et l'armée fut appelée pour ramener les Comanches restants dans la réserve. En à peine dix ans, les bisons furent sur le point de s'éteindre, mettant fin au mode de vie des Comanches en tant que chasseurs. En 1875, le dernier groupe de Comanches libres, dirigé par un guerrier Quahadi nommé Quanah Parker, capitula et partit pour la réserve de fort Sill dans l'Oklahoma.

Entre-temps, le gouvernement négocia le Jerome Agreement (1892) avec les Comanches, les Kiowas et les Apaches, réduisant encore leur réserve à 1 940 km2 pour le prix de 308,88 dollars par kilomètre carré. Chaque tribu obtint un territoire correspondant à un lopin de terre de 0,6 km2 par membre de la tribu. En 1906, on accorde de nouveaux lopins de terre à tous les enfants nés après le Jerome Agreement, et la terre restante fut ouverte à l'installation des colons.

Les Comanches n'étaient pas préparés à la vie dans un système économique occidental moderne, et beaucoup perdirent ce qu'il restait de leur terre et de leurs possessions. Pendant la Seconde Guerre mondiale, beaucoup de Comanches quittèrent les réserves en Oklahoma à la recherche d'opportunités financières dans les villes de Californie et dans le sud-ouest. Aujourd'hui, ils font partie des peuples amérindiens les mieux éduqués des États-Unis. Près de la moitié de la population comanche habite toujours en Oklahoma, autour de la ville de Lawton. C'est le lieu du pow-wow annuel, lorsque les Comanches de tout le pays se réunissent pour célébrer leur héritage et leur culture.


Voilà,

Un peu de culture, ça fait pas de mal et pendant ce temps là, ça me laisse le temps de poster les photos :ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr:


Belle histoire :apologize: :apologize:

Re: Un nouveau véhicule dans le Loiret

Posté : dim. 05 avr. 2015 - 21:57
par Papatrol
Merci Mr Culture :mrgreen: mais moi j'préfére les photos :mrgreen:
Très chouette pickup :super:

Re: Un nouveau véhicule dans le Loiret

Posté : mar. 07 avr. 2015 - 15:44
par Arno
Vive wikipdia ;-))
Et moi aussi, je préfère les photos de cette jeep !

Re: Un nouveau véhicule dans le Loiret

Posté : mar. 07 avr. 2015 - 22:06
par range45
jolie :super: :super: :super:

Re: Un nouveau véhicule dans le Loiret

Posté : mer. 08 avr. 2015 - 8:29
par phily61c
moi j'aime po le volant :bat: sinon le reste ça me va :lol:

:tchin: :bisou:

Re: Un nouveau véhicule dans le Loiret

Posté : mer. 08 avr. 2015 - 13:05
par steph45
phily61c a écrit :moi j'aime po le volant :bat: sinon le reste ça me va :lol:

:tchin: :bisou:
Nouveau en commande

Re: Un nouveau véhicule dans le Loiret

Posté : mer. 30 déc. 2015 - 20:48
par Steph.
Salut Steph.

Tu a réussi à racheter celui de JJ ? Tu a supprimé les stickers ?

Je crois reconnaitre le volant.

Bonne année à tous.

Re: Un nouveau véhicule dans le Loiret

Posté : jeu. 31 déc. 2015 - 7:51
par charles
Merci pour la culture :mdr:
Sinon c'est un 4.0 ou un 2.5l
C'est vraiment rare en France il est :super:

Re: Un nouveau véhicule dans le Loiret

Posté : sam. 02 janv. 2016 - 14:29
par steph45
Allez voilà des nouvelles

Un Cherokee 4l est au garage pour les organes moteur faisceau tableau pont

Le reste sera à vendre

le commanche
L intérieur de la cabine est démonté complet avec faisceau
Dépose de la benne porte capot façade ect .........
Moteur dépose pour un moteur 6 cyl refait complet (ça fait mal au portefeuille )
Peinture int cabine et int moteur refait
Moteur est peint bleu et blanc

Pour l int les sièges en alu

Pour la couleur le style sera jeep Chief concept sur Google mon ami



Maintenant j attend Helmut pour le reportage photo :bisou:


A bientôt pour la suite après les vacances

Re: Un nouveau véhicule dans le Loiret

Posté : sam. 02 janv. 2016 - 18:20
par Helmut
steph45 a écrit : Maintenant j attend Helmut pour le reportage photo :bisou:
ça vient, ça vient, je digère les fêtes de fin d'année et j'arrive :tchin: :tchin: :tchin: :tchin:

Re: Un nouveau véhicule dans le Loiret

Posté : lun. 04 janv. 2016 - 17:06
par LA PRUNE
Cha comanche bin tout cha ... :oops:

:tchin:

Re: Un nouveau véhicule dans le Loiret

Posté : dim. 10 janv. 2016 - 18:11
par Helmut
Quelques photos de l'évolution des travaux.
Comanche1.jpg
Comanche2.jpg
Comanche3.jpg
Comanche4.jpg
Comanche6.jpg
En gros, comme vous pouvez le constater, Steph à démonté entièrement le véhicule, afin de le repeindre.

Le moteur du Cherok' donneur d'organe (un 4 litre) est en cours de renovation complète :super: :super: :super: :super:

Re: Un nouveau véhicule dans le Loiret

Posté : mer. 13 janv. 2016 - 13:07
par steph45
Allez la suite

Le moteur est de retour au garage

Alors samedi remontage dans le commanche et après le tableau bord


Alors a bientôt :hello: